L’Égypte antique croyait que l’abeille était née des larmes de Râ, le dieu solaire. Dotée d’un aiguillon venimeux, un dard rétractile, l’abeille partage sa salive avec l’homme. Petit rappel du travail de notre ouvrière butineuse : sa trompe pénètre le pistil et aspire le nectar de la fleur mellifère. Elle stocke ensuite ce nectar dans son jabot, « l’estomac à miel ». Elle ne le digère pas. De retour, elle fait transiter par la bouche le liquide sucré dans le jabot de l’abeille receveuse qui l’attend à l’entrée du refuge. La précieuse matière première est ensuite transportée vers les alvéoles. Une transformation chimique a lieu. Le nectar est mélangé avec la salive de nombreuses abeilles. Des enzymes apparaissent qui, sous l’effet de la chaleur, accélèrent le processus de la fabrication du miel dans les logettes. La réserve de miel sert d’abord à nourrir leurs larves et à affronter l’hiver et le mauvais temps. Les abeilles butineuses sont responsables de l’approvisionnement en nourriture de la ruche….
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